Bref, après on sait ce qu’il s’est passé. Et bizarrement je l’ai senti encore une fois que ça allait être spécial. Je ne voyais pas le stade se remplir, alors qu’il y avait un match dans 20 minutes. Le mur jaune était parsemé de monde, inhabituel…
Je suis rentré comme un con à l’hotel, très agacé et juste triste de voir que si je restais, ça allait être encore beaucoup de bordel. L’énergie que j’avais mis dans cet instant s’était un peu évaporé. C’est ce truc que je retrouve dans mon boulot et que je n’arrive pas encore à comprendre, cet instant d’excitation qui fait que tout devrait être fait sur l’instant créatif, passé le moment, c’est un raté monumental. Et puis, je peux dire aussi que, l’espace d’un instant je me suis remis un peu à avoir peur, mais un très court instant.
Je ne veux pas ouvrir des brèches à dire « le bataclan, et après ça » parce que ce sont vraiment deux évènements ultra-opposés, mais quand j’ai compris qu’il y avait eu une bombe (je comprend pas l’allemand, j’ai mis du temps à savoir la chose) ça m’a foudroyé au fond de moi. Je me suis dit…pas encore. Et après, à l'heure où j'écris ces lignes, on ne sait rien de cet "attentat". Du terrorisme ? Vraiment ? Brefs entre le "13 novembre" et le "11 avril" il n'y a peut-être pas de connexion terroriste. Surement une connexion de l'ordre de "l'exceptionnel". Je suis la victime de situations exceptionnelles en fin de compte. C'est dingue.
Enfin, dans mon pseudo-malheur, j’ai quand-même découvert Dusseldorf. Et c’est une petite réussite cette ville tiens. Je voulais y passer du temps dans tous les cas, et c’est pas perdu, tellement agréable. Ça a adoucit mes (mon ?) chakras.